25.4.15

Le rêve des voitures sans pilotes.

Tous les constructeurs semblent s’être donné le mot. Leur dada du moment, c’est la voiture sans chauffeur. De la petite application quotidienne au prototype qui fait rêver, la voiture autonome devient enjeu commercial et marketing.
Dans la catégorie prototype «science-fiction», Daimler a fait très fort en présentant hier un de ses véhicules du futur. La F015 est une voiture sans chauffeur, bourrée de technologie, forte d’un design aérodynamique. Le patron de Daimler s’est montré enthousiaste au moment de présenter l’engin. Pour lui, à l’avenir, «les voitures seront des cocons exclusifs sur roues qui permettront aux gens de faire exactement ce qu’ils veulent».

Alors que Google n'avait pas de plans immédiats pour développer le système commercial, la société souhaite développer une entreprise qui vendrait le système et les données à des constructeurs automobiles. Un avocat du California Department of Motor Vehicles a soulevé des inquiétudes : «La technologie est en avance sur la loi dans de nombreux domaines», citant des lois de l'État : " Seul un être humain peut conduire un véhicule". Selon le New York Times, les décideurs politiques et les régulateurs ont montré que de nouvelles lois seront nécessaires si les véhicules sans conducteur devaient devenir une réalité.
Google fait pression pour que deux projets de loi fassent du Nevada le premier état où les véhicules sans conducteur pourront être légalement utilisés sur la voie publique. Le premier projet de loi est un amendement à un projet de loi sur les véhicules électriques qui prévoit l'octroi de licences et les essais des véhicules autonomes. Le deuxième projet de loi va prévoir une exemption de l'interdiction de distraction au volant pour permettre aux occupants d'envoyer des messages texte tout en restant assis derrière le volant. Les deux projets de loi mis aux voix avant la session du corps législatif de l'état du Nevada a pris fin en juin 2011. Il a été spéculé que le Nevada a été choisi en raison de l'Auto Show de Las Vegas et du Salon de l'électronique grand public, et la forte probabilité que Google présente le premier produit commercialement viable à l'un ou l'autre de ces évènements. Un dirigeant de Google, cependant, a refusé d'indiquer la raison précise du choix du Nevada comme état "pilote" pour la voiture sans conducteur.
Le Nevada a adopté une loi en juin 2011 sur le fonctionnement des voitures sans conducteur, qui est entrée en vigueur le 1er mars 2012. Une Toyota Prius expérimentale, modifiée avec la technologie sans conducteur de Google, a été autorisée par le Département du Nevada of Motor Vehicles (DMV) en mai 2012. Ce fut la première licence aux États-Unis pour une voiture auto-pilotée. Les plaques d'immatriculation délivrées dans le Nevada pour les voitures autonomes auront un fond rouge et porteront le symbole de l'infini (∞) sur le côté gauche parce que, selon le Directeur du DMV, "... le symbole de l'infini est la meilleure façon de représenter la voiture du futur". Le règlement du Nevada exige qu'une personne soit derrière le volant et une autre dans le siège du passager lors des essais. Le système autonome de Google permet à un conducteur humain de reprendre le contrôle en utilisant les freins ou en tournant le volant.
La Californie et le Michigan ont depuis rejoint le club très fermé des États autorisant les tests de voiture autonome sur leur territoire.
Les voitures de test sans conducteur de Google coûtent environ 150 000 US$ en équipement dont 70 000 US$ pour le LIDAR (radar laser) du système.

22.12.13

What is Bitcoin (suite)

Quel forme a mon porte-monnaie ?


  Concrètement, en installant le logiciel, on se retrouve avec un porte-monnaie qui ressemble à un compte de banque en ligne. bitcoin-600x393 En fait, ce qui constitue un porte-monnaie, c’est-à-dire la preuve que l’on possède les bitcoins, et qui permet de les dépenser, est une clé privée (un code qui permet de signer les transactions). Pour ne pas se faire pirater son porte monnaie, on peut par exemple imprimer la clé privée sur un papier, puis l’effacer de l’ordinateur ou utiliser des services spécialisés comme Bitcoin Armory. Une pièce de 10 bitcoins en argent. Une pièce de 10 bitcoins en argent. Certains redonnent une forme physique aux bitcoins, en imprimant une clé privée dans une pièce ou dans une carte. Cela permet d’avoir des pièces ou des billets bitcoin. Pour récupérer l’argent sous forme numérique, il faut détruire la pièce et recopier la clé privée dans le logiciel bitcoin.

cela peut-il être converti en euros sonnant et trébuchant ?

Bien sûr !
Les bitcoins sont une monnaie qu’on assimile parfois à de l’or, car il y en a une quantité limitée, de par son design. En effet, il n’y en aura jamais plus de 21 millions de bitcoins dans le monde, il en existe actuellement un peu moins de 10 millions. Pour avoir des bitcoins, il faut soit en acheter, soit en fabriquer, soit offrir un bien ou un service à ceux qui en possèdent qui sera donc payé en bitcoin. Pour en fabriquer (cela n’est possible que tant que la limite des 21 millions ne sera pas atteinte) il faut faire tourner un programme informatique spécialisé, qui sert à certifier que personne ne dépense deux fois le même bitcoin (c’est-à-dire que personne ne créé de la fausse monnaie). En échange de ce travail, 25 bitcoins sont distribués toutes les 10 minutes, avec une probabilité de les gagner proportionnelle à sa puissance de calcul. On appelle ce travail « miner » des bitcoins (comme de l’or). Les mineurs sont aussi rémunérés en recevant les éventuelles frais de transaction.
Pour que la quantité de bitcoin reste limitée, la rémunération des mineurs baisse tous les quatre ans. Avant le 28 novembre 2012, la rémunération était de 50 bitcoins toutes les 10 minutes. Fin 2016, elle baissera à 25 bitcoins toutes les 10 minutes. Voici un graphique qui montre la quantité de bitcoins totale en circulation en fonction du temps.

graphique

évolution du nombre de bitcoins au cours du temps
Les bitcoins s’échangent avec les monnaies plus courantes suivant le principe de l’offre et la demande, comme le serait tout échange de monnaie. Comme l’offre est limité à 21 millions, et que la demande est supposée aller en augmentant, beaucoup pensent que le prix du bitcoin va énormément monter dans les années à venir, et en achètent dans l’objectif de les revendre avec une forte plus-value dans quelques années.

prix d'un bitcoin sur le site d'achat revente de bitcoin le plus important, MtGox

prix d’un bitcoin sur le site d’achat revente de bitcoin le plus important, MtGox
Certains trouvent cela injuste, les gens qui en achètent le plus tôt peuvent se faire de l’argent, d’autres trouvent que c’est une juste rémunération pour avoir pris le risque d’acheter les bitcoins alors que son utilité n’est pas encore prouvée. En tout cas c’est un très bon moyen de « lancer la machine », alors que l’intérêt du bitcoin est encore limité du fait de sa faible adoption.

(Source: http://nicolasguyard.wordpress.com/2013/01/12/introduction-a-la-monnaie-bitcoin/)

What is Bitcoin?







Introduction à la monnaie bitcoin.

Bitcoin est une monnaie électronique décentralisée, qui permet de faire des échanges d’argent sans passer par le système bancaire. Le mode de fonctionnement de cette monnaie est assez spécial et donc un peu compliqué à comprendre au premier abord, mais à un potentiel important. Voila donc quelques explications sous la forme de questions-réponses.

Cet article a été écrit avec l’aide de quelques membres du Parti Pirate. Il est sous licence cc-by
Qui a créé le réseau bitcoin ?

Personne ne le sait ! Fin 2009, quelqu’un du pseudo de « Satoshi Nakamoto » a posté anonymement le concept du réseau bitcoin, et le logiciel client qui permet de le faire tourner. Il a ensuite répondu aux questions que les gens se posaient puis a disparu de la circulation. Certains pensent que « Satoshi Nakamoto » n’est en fait pas une personne, mais un groupe de personnes, car il serait très difficile pour une personne seule de créer ce programme très complexe et très bien pensé.
Qui le gère actuellement ?

Comme le réseau eMule, Bitcoin est un réseau P2P. Le réseau bitcoin n’a pas besoin d’être « géré », il fonctionne grâce à des milliers de personnes qui utilisent le logiciel client.

Cependant, il faut améliorer et corriger les bugs du logiciel client. Une équipe de développeurs ont repris le développement du logiciel. Le client bitcoin est un logiciel libre. Il est important de noter aussi qu’il existe plusieurs clients différents, qui utilisent le même réseau, de le même façon qu’il existe un seul web, mais des navigateurs différents.

Y a-t-il une forme de modération ?

Non. Le fonctionnement du réseau est justement fait de telle façon que personne ne puisse intervenir sur le réseau. Une transaction bitcoin est irréversible, comme quand on donne de l’argent liquide à quelqu’un, elle est de plus vérifiée par tout un ensemble de pairs afin de s’assurer de sa légitimité (et ainsi empêcher la création de « fausse monnaie »). Pour changer les « règles du jeu » de bitcoin, il faut que la majorité des clients bitcoin valident le changement.
que peut-on acheter avec ?

Pour l’instant, il existe assez peu de personnes qui acceptent le bitcoin comme monnaie. Cependant, l’usage des bitcoins se répand, la plateforme de blogue wordpess.com, qui est le 22ème site le plus visité, accepte par exemple les payments en bitcoin. Voici une liste d’autres commerçants qui acceptent le bitcoin.

On peut aussi faire un don à Wikileaks avec des bitcoins, ce qui permet de passer outre

le blocage bancaire.

Il existe aussi un site, Silk Road, qui permet d’acheter toutes sortes de drogues en lignes, en payant en bitcoins.

De plus, certains magasins physiques peuvent aussi accepter les bitcoins. Par exemple, il y a un coiffeur qui accepte le paiement en bitcoin à Paris. TKlien

Potentiellement, n’importe qui pourrait commencer à accepter les bitcoins, s’il y trouve un intérêt. Et plus de gens l’utiliseront, plus il y aura d’intérêt à l’utiliser.

(Source: http://nicolasguyard.wordpress.com/2013/01/12/introduction-a-la-monnaie-bitcoin/)

8.3.12

Les paradis fiscaux (part3 niveau judiciaire)

Les paradis fiscaux sont souvent confondus avec les paradis financiers ou paradis bancaires et les paradis judiciaires. Sur la question du blanchiment d'argent, ces pays coopèrent : beaucoup ont adopté des normes en la matière plus strictes que les pays régulés. Ces centres sont en fait massivement intégrés au système financier international, comme l'ont montré les scandales financiers Enron ou Parmalat. Certains paradis fiscaux, au nom du secret bancaire, ne coopèrent que peu aux enquêtes des juges étrangers, faisant eux-mêmes leur contrôle de la délinquance financière et des risques bancaires et financiers. Ceci favoriserait l'opacité des circuits financiers utilisés par les sociétés qui y sont implantées, par des terroristes ou des mafieux de tous les pays du monde, par des entrepreneurs ou des hommes politiques corrompus, etc. Ces considérations conduisent certains à penser, souvent en amalgamant paradis financiers, paradis judiciaires et paradis fiscaux, que ces derniers peuvent amplifier les crises financières dans le monde (on estime qu'en 2000, plus de 50% des flux financiers internationaux transitent par des paradis financiers). En 1996, divers magistrats européens avaient lancé l'« appel de Genève » pour obtenir une harmonisation fiscale et judiciaire européenne dont la levée du secret bancaire permettant de lutter contre les fraudes fiscales et le blanchiment d'argent issu de la criminalité. Le 13 novembre 2008, répondant à une question sur les déclarations de Nicolas Sarkozy et de François Fillon appelant à "éliminer les zones d’ombre." de la finance mondiale que sont les paradis fiscaux, le juge Renaud Van Ruymbeke a dénoncé sur France Inter l’hypocrisie des politiques.

Les paradis fiscaux (part2 définition)

Dans la plupart des pays membres de l’OCDE, il n’existe pas dans la législation ou dans la jurisprudence, de définition précise d'un paradis fiscal.
Dans le précis de fiscalité établi annuellement par la direction générale des impôts française, le terme « paradis fiscal » n’est utilisé qu’une seule fois et dans une instruction du ministère des Finances du 18 mai 1973. Le paradis fiscal y est défini comme un pays « qui applique un régime fiscal dérogatoire tel qu’il conduit à un niveau d’imposition anormalement bas », sans toutefois être capable de définir ce qu'est un niveau d'imposition anormalement bas. Dans le code général des impôts français, l’article 238 A préfère parler de « pays à régime fiscal privilégié », le terme « paradis fiscal » n’apparaît pas dans l’index alphabétique. Cet euphémisme, qui remonte à l’article 14 de la loi de finances de 1974, désigne les États ou territoires où les contribuables sont imposables ou assujettis à des impôts sur les bénéfices ou les revenus notablement moins élevés qu'en France, ce qui démontre le côté relatif de la définition. Un pays peut être considéré comme un refuge fiscal au regard de certaines situations ou opérations particulières ; certaines dispositions législatives (zones franches) peuvent également créer une sorte de paradis fiscal à l'intérieur d'un pays à forte fiscalité. Les critères de définition d'un paradis fiscal restent relatifs : la Suisse est un paradis bancaire, mais n'est en général pas considérée comme un paradis fiscal ; le Royaume-Uni ou les États-Unis ne sont pas en général considérés comme des paradis fiscaux bien qu'en pratique ils puissent offrir les mêmes avantages aux particuliers (statut de résident non domicilié au Royaume-Uni) comme aux entreprises (sociétés non résidentes aux États-Unis) ; la France n'est pas considérée comme un paradis fiscal cependant les zones franches permettent dans certains secteurs géographiques aux entreprises de réduire de façon drastique leur imposition, la Polynésie française connaît un régime d'imposition sur les personnes physiques extrêmement bas et les TAAF bénéficient d'un pavillon de complaisance. Ces exemples, qui ne sont pas exhaustifs, nous indiquent que les régimes dérogatoires existent en tous lieux et que les Etats qui dénoncent les paradis fiscaux ne sont pas en la matière d'une pureté immaculée. Il faut pour bien comprendre ce que sont les paradis fiscaux distinguer trois cas : - les paradis fiscaux à faible imposition sur les personnes physiques ; - les paradis fiscaux à faibles imposition sur les entreprises ; _ les paradis fiscaux à faibles imposition sur les personnes physiques et les entreprises. Par exemple la principauté de Monaco est un paradis fiscal pour les personnes physiques étrangères (à l'exception notable des Français) mais le taux de l'impôt sur les sociétés est de 33,33 % comme en France.